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Courir en toutes saisons

La course est un sport qui peut être pratiqué quel que soit le lieu où vous vivez, les commodités, l’environnement et le climat. Vous avez tous déjà vu des coureurs bravant les éléments avec des équipements semblant parfois minimaux comparativement à ce que vous suggèrent le déchaînement des éléments.

Selon la saison et les conditions, il faut savoir s’équiper différemment. Nous commencerons donc par l’équipement de base, approprié à la saison où la course est au summum de sa popularité : l’été.

 

Été

L’été est une saison simple pour la course. T-shirt, short, chaussettes et souliers de course appropriés. L’élément auquel il faut accorder le plus d’importance en été, ce sont vos souliers. La course est un sport où les impacts au sol sont très nombreux et il est très important que vous choisissiez des chaussures qui vous conviennent, mais qui conviennent également à la course. Il ne suffit pas qu’une chaussure soit bonne pour les autres activités que vous pratiquez : les chaussures de course sont une catégorie à part entière. Leur adhérence, le dénivelé entre la plante et le talon, même le retroussement des orteils sur l’avant sont calculés pour favoriser la pratique sécuritaire de ce sport particulier. N’hésitez pas à demander l’aide d’un conseiller, qui vous demandera sans doute de voir les semelles de vos anciennes chaussures de course afin de vous aider à sélectionner les nouvelles. Les chaussures de course que vous choisissez pour l’été vous suivront toute l’année.

 

Printemps et Automne

Ces saisons de transition verront beaucoup d’évolution. A la tenue d’été, vous ajouterez d’autres éléments à mesure que la température descendra.
Vous aurez besoin d’un bandeau afin de vous chauffer les oreilles. Particulièrement à l’automne, les oreilles sont très sensibles aux variations de température. Une veste fine et imperméable vous protégera du vent et de la pluie sans pour autant vous tenir trop chaud. Un legging protégera vos jambes. Prévoyez de porter des gants dès que la température commence à descendre : mieux vaut les enlever en cours de route que de regretter pendant 50 minutes de ne pas en avoir pris!

 

Hiver

La course hivernale a ceci de commun avec le ski: la superposition des couches de vêtements emporte la palme de l’efficacité. Entre le t-shirt et la veste, vous ajouterez un gros pull, bien chaud avec un capuchon. Le bandeau se portera par-dessus le capuchon afin de le refermer sur votre tête. Une écharpe est portée autour du cou, sur le capuchon, aidant également à le refermer. La veste est portée par-dessus le tout. Si les conditions sont particulièrement froides, un autre chandail long peut être ajouté à l’ensemble. Un pantalon de survêtement ou un jogging sera porté sur le legging. Un manteau léger avec une doublure peut remplacer la veste, mais ce n’est pas essentiel : un chandail supplémentaire est très efficace. Les mitaines seront préférées aux gants, car votre dextérité manuelle ne sera pas sollicitée par la course. Les doigts groupés seront plus aisément réchauffés que les doigts séparés. Faites bien attention de vous munir d’une mitaine qui ne soit pas trop sensible à l’eau; personne n’est entièrement à l’abri d’une chute et nous pouvons tous imaginer l’inconfort qu’il y a à passer une heure avec des gants mouillés par une température inférieure sous le point de congélation!

 

La foulée hivernale

Courir en hiver peut être une expérience différente de courir en été. Sur une chaussée bien déblayée, la différence n’est pas énorme. Lorsqu’il y a fontes et gels en alternance, toutefois, le sol est plus traître et une attention particulière doit être portée.
Il est important de savoir qu’en réalité, c’est l’expérience de la course sur un terrain glissant qui vous enseignera réellement comment courir dans ce type de condition.  Les détails que je vous indique ici vous aideront à accélérer cet apprentissage, mais ne le remplaceront pas.
Le plus important à savoir : vos chevilles seront beaucoup plus sollicitées en hiver qu’à n’importe quelle autre saison. C’est à elles qu’incombe la responsabilité de stabiliser votre pied quand le poids de votre corps se repose tout entier sur lui. Lorsque vous courez sur un terrain vraiment glissant, vous devrez laisser votre pied entier toucher le sol (en l’empêchant de glisser) avant de vous propulser à nouveau vers l’avant.

Ensuite : très souvent, les coureurs ont une phase de freinage lorsqu’ils courent à des vitesses relativement basses. Certains en ont une également à des vitesses beaucoup plus élevées. Il s’agit d’une mauvaise habitude qu’il est très important de perdre une fois l’hiver venu. Ce que nous appelons une phase de freinage, c’est ce qui se produit au moment où votre pied touche le sol et qu’il y glisse pendant un court instant avant d’en redécoller à nouveau. En été, cette phase de freinage est une perte d’énergie inutile. En hiver, lorsque le sol est glissant, cette phase de freinage peut se terminer en dérapage, ce qui n’est pas du tout souhaitable.

Un autre élément très important : il faut raccourcir la foulée. Un pas plus long a plus de chances de déraper qu’un pas plus court à cause des angles que vos jambes font avec le sol. Vous devrez appliquer moins de force vers l’arrière que vous ne le faites habituellement.

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